Tout·e patient·e noyé·e doit être surveillé·e aux urgences pour une durée de 6 à 8 heures, car l’apparition d’un OAP ou d’un ARDS est souvent tardive. Les patient·es doivent être déchargé·es avec des consignes claires et la possibilité de reconsulter en urgence (pas sous l’emprise de drogues ou alcool).
La noyade est un processus évolutif et non pas un évènement isolé. Les patient·es qui se présentent aux urgences même asymptomatiques peuvent développer quelques heures après la noyade des symptômes respiratoires. Les patient·es en bonne santé, sans comorbidités, sans facteur précipitant la noyade, asymptomatiques ou avec une légère toux, avec des signes vitaux dans la norme, un examen clinique normal, une radiographie thoracique normale peuvent être libéré·es après une surveillance de 6 à 8 heures sans antibioprophylaxie, mais avec consignes de reconsulter en cas de péjoration respiratoire. Dans les autres situations les patient·es doivent être hospitalisé·es pour une surveillance.